Le Partage d’Intention :
LE processus décisionnel pour une fluidité maximale
Imaginez un processus de décision qui :
- Renforce l’initiative et le pouvoir d’agir de chacun·e
- Permet à tous les concerné·es d’être informé·es
- Garantit le consentement des personnes impactées
- S’applique dans tous les groupes, sans prérequis de formation
- Peut être mis en œuvre en 15 secondes
Ça semble trop beau pour être vrai ? Alors découvrez la pépite qu’est le partage d’intention !
Le principe en bref
Le partage d’intention est une modalité simple et intuitive de consultation. Vous l’avez peut-être déjà utilisé sans en connaître le nom !
Le principe : une personne souhaitant agir ou décider exprime clairement son intention auprès des personnes concernées et attend un temps raisonnable pour les réactions.
Étapes clés :
- 👍 Pas d’objections : La personne peut passer à l’action.
- 😶 Pas de réponses : Elle peut aussi agir (principe : « Qui ne dit mot consent »).
- 👎 Objections ou questions : Les concerné·es échangent pour trouver un accord.
En cas de désaccord persistant, la décision devra être prise via un autre processus, adapté à la gouvernance du groupe.
📋 Exemples concrets de partage d’intention
- « Je partage mon intention de décaler la prochaine réunion mensuelle à 9h30 au lieu de 9h. »
- « Je partage mon intention d’amener la voiture de service au garage lundi prochain pour diagnostiquer un bruit anormal. »
- « Je partage mon intention de jeter les vieilles affiches dans le couloir d’ici 5 jours. »
Les points forts du partage d’intention
Pourquoi adopter ce processus ? Voici ses principaux avantages :
Libère les énergies : Chacun·e peut agir en se sentant légitime.
Réduit l’inertie : Le principe « Qui ne dit mot consent » motive à avancer.
Coordination améliorée : Tout le monde est informé.
Facile à intégrer : Compatible avec les rôles et organigrammes existants.
Moins de réunions : Processus asynchrone.
Accessible : Il s’explique en 1 minute et s’applique partout.
![](https://gouvernanceintegrative.com/wp-content/uploads/2025/01/Partage-dintention-290x300.jpg)
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Les limites à garder en tête
Le partage d’intention n’est pas parfait :
Pas d’intelligence collective : Il n’y a pas d’échanges préalables.
Non adapté aux urgences : Un temps de réaction est nécessaire.
Investissement minimum requis : Les gens doivent consulter régulièrement l’espace dédié.
Risque d’inégalités : Les personnalités affirmées peuvent dominer.
Conflits : Le processus ne permet pas de trancher en cas de désaccord persistant. Il doit s’insérer dans une gouvernance.
Et vous, prêt·e à l’adopter ?
Avec le partage d’intention, la gouvernance devient un espace d’action et de respect mutuel. Cet outil simple fluidifie les décisions à faible enjeu et développe une réelle autonomie au sein des groupes.
Vous voulez aller plus loin ?
- Lors de nos formations en Gouvernance Intégrative, vous pourrez expérimenter et maîtriser cet outil, parmi d’autres, pour une gouvernance adaptée à votre structure.
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Article rédigé par Sacha Epp
Après avoir s’être formé et avoir expérimenté de nombreux modèles de gouvernance, Sacha Epp a créé la méthode de la Gouvernance Intégrative en 2020.
Il partage son temps entre ses activités de formateur, d’accompagnant et son travail de recherche dont il partage une partie dans ces articles.